Le Nibor , sculpteure météore

à bords tranchés à coup d'épée...

Dans le nid de l'intime enfui

Qu'on aille pas l'y déranger

Sous peine d'y exhumer ses armées

Les Nibors foutent la paix royale

En bordure de bois retranchés

Créatures soudées, remodelées, recyclées, nées d'elles-mêmes

D'un recoin d'énergie vitale oublié

Nibor à corps perché sur ses lauriers

Plus inspiré dans son jardin que parti en croisade

Tout rouillé grinçant dans ses cliquetis

De retour de ses guerres en feu de pailles.

Nibor vaut pas un clou, embarqué il est perdu

La sorcière a sonné le glaçon de son cœur hameçon

Souder pour se retirer du monde, les étincelles sont moins brulantes

Que les entretués de la nuit.

Texte de Léonce Camet pour le Nibor